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Les trois plantes bientôt distillées le week-end du 20 et 21 février 2021

Nos préparatifs progressent à grand pas et nous nous réjouissons de bientôt vous accueillir à Manduel les 20 et 21 février pour l’ouverture de notre cave à plantes aromatiques et médicinales. Ce beau week-end nous verra distiller trois arbres puissants de nos garrigues. Ils ont été récoltés en conscience en partenariat avec berger et particulier pour valoriser ces plantes vouées à retourner à la terre pour les raisons que nous avons précédemment évoquées.


Nous vous proposons de (re)découvrir aujourd’hui ces trois arbres dans leurs symboliques et leurs histoires au fil des temps. Les informations fournies ne sont qu’un court résumé de tout ce que nous pourrions dire sur chacun d’eux. Ces premières pistes pourront nous ouvrir une voie de compréhension de ces arbres, de leur force vitale qu’ils tirent entre-autre de leur milieu naturel et qu’ils pourront nous restituer dans leurs vertus.


LE CADE

Genévrier Cade - Juniperus oxycedrus

Autres noms français : Cade, Cadrès, Cèdre piquant, Oxycèdre

Famille : Cupressacées

Origine récolte : France - Garrigues d’Uzes (30)/ Réserve de biosphère des gorges du Gardon


Symboles, mythes et légendes du Cade :


- Le bois de Genévrier était utilisé dans l’antiquité pour les fumigations purificatrices. Hippocrate aurait combattu la peste et le Choléra à Athènes grâce à ces fumigations dans les rues et les maisons.


- Au moyen âge il lui est attribué le pouvoir de guérir aussi bien la peste que l’hystérie et de « résister aux poisons » de toute nature.


- Les Germains le considéraient comme un arbre de vie, symbole de fertilité, de santé et de vie éternelle.


- Le Genévrier était traditionnellement cloué sur les portes des maisons pour se protéger du mauvais sort. Un brin dans la poche permettait également de se prémunir des accidents et des attaques d’animaux sauvages


- Symbole du secours et de l’asile : poursuivis par les soldats d’Hérode, Marie et Jésus se seraient réfugiés dans des branches d’un Genévrier.


LE PIN


Pin d’Alep - Pinus Halepensis

Autres noms français : Pin de Jérusalem, Pin blanc

Famille botanique : Pinacées

Origine récolte : France - Garrigues d’Uzes (30)/ Réserve de biosphère des gorges du Gardon


Symboles, mythes et légendes du Pin :


- En Extrême-Orient, la persistance de ses aiguilles par-delà les saisons vaut à cet arbre de symboliser la longévité et l’inaltérabilité, la puissance vitale


- Les Grecs et les Romains considéraient le Pin comme symbole de sexualité masculine du fait de son cône, et de ses innombrables grains de pollen.


- En Europe de l’est, le Pin est considéré comme un arbre protecteur


- Chez les Celtes, le Pin est associé au soleil qui éclaircit l’obscurité de l’hiver. Ils l’honoraient lors du solstice d’hiver. Ils croyaient que les Pins encourageait le soleil à revenir.


LE LAURIER

Laurier noble - Laurus nobilis

Autres noms français : Laurier sauce, Laurier commun, Laurier d’Apollon, Laurier franc...

Famille botanique : Lauracées

Origine récolte : France - Garrigues de Nîmes (30)/ Réserve de biosphère des gorges du Gardon


Symboles, mythes et légendes du Laurier :


- Symbole d’immortalité et de victoire pour les Romains. Également symbole d'immortalité en Chine. Des légendes y rapportent que la lune renfermerait un laurier et un homme immortel.


- Arbre consacré à Apollon, dieu grec des arts, du chant, de la musique, de la beauté masculine, de la poésie et de la lumière ainsi qu’à Esculade, fils d’Apollon, dieu de la médecine.


- La Pythie de Delphes mâchait des feuilles de Laurier avant ses divinations.


- On prête au Laurier noble des pouvoirs magiques : on interroge une branche ou des feuilles de Laurier en les jetant dans le feu. Si elles brûlent en pétillant, le présage est bon.


- Le mythe de Daphné / résumé à partir de la version du poète romain Ovide :


« Le dieu Apollon, fier de sa nouvelle victoire sur le serpent Python se moqua du fils de Vénus, Cupidon dieu de l’amour, qu’il avait vu tendre avec effort la corde de son arc. Cupidon frappant les airs de son aile rapide, s’éleva et s’arrêta au sommet ombragé du Parnasse : il tira de son carquois deux flèches dont les effets sont contraires ; l’une dorée ; la pointe aiguë et brillante qui fait aimer, l’autre armée que de plomb à la pointe émoussée fait haïr. C’est de ce dernier trait que le dieu atteint la nymphe Daphné, fille de Pénée ; c’est de l’autre qu’il blesse le cœur d’Apollon. Ainsi s’embrase et brûle le cœur d’Apollon pour Daphné ; et l’espérance nourrit un amour que le succès ne doit point couronner. Daphné fuit plus légère que le vent ; et c’est en vain que le dieu cherche à la retenir. Le dieu paraît voler, soutenu sur les ailes de l’amour ; il poursuit la nymphe sans relâche ; il est déjà prêt à la saisir ; déjà son haleine brûlante agite ses cheveux flottants.


Daphné, elle, pâlit, épuisée par la rapidité d’une course aussi violente. Arrivant sur les bords du fleuve Pénée, elle fixa les ondes et implore alors son père de la sauver. À peine achève-t-elle sa prière que ses membres s’engourdissent ; une écorce légère presse son corps délicat ; ses cheveux verdissent en feuillages ; ses bras s’étendent en rameaux ; ses pieds, naguère si rapides, se changent en racines, et s’attachent à la terre ; enfin la cime d’un arbre couronne sa tête et en conserve tout l’éclat.


Apollon l’aime encore ; il serre la tige de sa main, et sous sa nouvelle écorce il sent palpiter un cœur. Il embrasse ses rameaux ; il les couvre de baisers, que l’arbre paraît refuser encore : « Eh bien ! dit le dieu, puisque tu ne peux plus être mon épouse, tu seras du moins l’arbre d’Apollon. »


Week-end du 20 et 21 février 2021

Inauguration et Distillation de plantes à huiles essentielles

Herbier des Garrigues - 7 Rue pasteur 30129 Manduel.

Tél. : 0768132008

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